Pour exploiter (du GdS) il faut beaucoup de puits…


…si c’est P. Pouyanné qui le dit !

Sous la plume de Ludovic Dupin qui a depuis rejoint Novethic, l’Usine Nouvelle a rendu compte de l’audition du P-DG du groupe Total par la commission des affaires économiques du Sénat le 18 mai 2016, extrait « …la vraie question, c’est l’occupation de l’espace. (Pour exploiter le gaz de schiste), il faut beaucoup de puits. Et là, il y a un vrai débat… ».

Mais pas que ; il y a bien d’autres aspects délétères à la FHC que le dirigeant de la multinationale intégrée de l’énergie omet un peu trop facilement… Notamment, sur cet exemple, La dégradation d’un puits dans le temps très bien illustrée par les études du Doct-ing en géologie appliquée et géotechnique (Canada) Marc Durand. Un puits ? Ça va… beaucoup ?

En novembre 2014 L. Dupin reprenait l’article du New Yord Times What North Dakota Would Look Like if Its Oil Drilling Lines Were Aboveground – Gregor Aisch, NYT 25 novembre 2014.

Quelques jours plus tôt le quotidien publiait sur la même zone Reported Environmental Incidents in North Dakota’s Oil Industry – NYT 21 novembre 2014
M. Pouyanné a bien des facilités à présenter la situation à son avantage : « …Le grand patron écarte la question du danger de la technologie, qui s’est « beaucoup améliorée. Le côté cow-boy des débuts aux Etats-Unis a été rationalisé… »


Une représentation des « incidents » reconnus par l’industrie pétrogazière autour de Williston, Dakota du Nord, entre le 1er janvier 2006 et le 13 octobre 2014.

Édifiant !

En France l’inspection des ICPE, organe des DREAL, aurait eu bien du travail !

 

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