Bolivie, les dérives de Morales s’ouvrent à la fracturation… STOP !


En avril dernier la compagnie nationale bolivienne Yacimientos Petrolíferos Fiscales Bolivianos (YPFB) a réuni les représentants de Shell, Repsol, Vintage, Petrobras, etc. à l’occasion d’une rencontre dénommée « Inversiones Gas y Petróleo Tarija (Bolivie) 2018″ ie investissements pétrogaziers Tarija 2018……….


Les enjeux liés aux ressources fossiles en Amérique du Sud sont connus mais « Evo », qui s’accroche à tout prix au pouvoir, est maintenant prêt à tout. Nous vous invitons à rejoindre l’initiative d’interpellation du président bolivien en cliquant sur le lien  Lettre ouverte à Evo Morales et à vous enregistrer en pied de page.

STOP A LA FRACTURATION HYDRAULIQUE EN BOLIVIE : UN GOUVERNEMENT QUI SE DIT ISSU DU PEUPLE NE PEUT PAS COMMETTRE UN CRIME CONTRE LA NATURE, CONTRE SES HABITANTS ET TERRITOIRES ET CONTRE L’EAU, SOURCE DE VIE.

Voir la traduction française sur ALDEAH

 

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.Bolivie : la bataille pour le monopole de la coca – Jean-Pierre Lavaud, Blog Médiapart, 23 avril 2018. Extrait :
« …C’est peut-être un premier pas vers une normalisation des relations avec la superpuissance, car il y a un autre indice annonciateur. Les entreprises pétrolières des États Unis ont été invitées par le président en personne à envahir les parcs nationaux et à utiliser en leur sein une technologie destructrice de la nature ; une technologie de leur invention, repoussée là-bas par les écologistes… »

.Gas: YPFB se abre al fracking y anuncia millonaria inversión – eju.tv 13 avril 2018

.Gas: YPFB se abre al fracking y anuncia millonaria inversión – paginasiete.bo 13 avril 2018

.Bolivie : le président Morales en route pour un 4ème mandat controversé – Le Point (AFP) 29 novembre 2017

.La frontière boliviano-paraguayenne : des contentieux historiques aux dynamiques d’intégration énergétiques – Laurent Lacroix et Laetitia Perrier-Bruslé, CERISCOPE Frontières, 2011
« …Les importantes réserves boliviennes de gaz naturel [54,3 trillions de pieds cube (estimées ? -nde] sont au cœur des projets d’intégration régionale. Pour la Bolivie, la chose n’est pas nouvelle. Le pays a toujours négocié son désenclavement en échange de ses ressources naturelles… »

.Le gaz bolivien dans le piège de la mondialisation – Jean-Claude Roux – p. 99-124 de La mondialisation côté Sud – Acteurs et territoires – IRD 2006
« …La problématique des hydrocarbures boliviens concerne aussi les implications de la mondialisation, en un mot ce qui reste d’indépendance économique pour une politique énergétique nationale, dans un des pays les plus pauvres d’Amérique du Sud. Ce débat en cours alimente les fortes tensions internes à la Bolivie, qui se cristallisent soit dans une volonté de nationalisation, soit dans le souci de conserver une coopération qui est jugée indispensable par les milieux économiques… »

.Bolivie – Paraguay – La guerre du Chaco (1932-1935) – Le Cartographe

« C’est une guerre assez méconnue en Europe. Elle fut pourtant le théâtre d’un sanglant affrontement entre la Bolivie et le Paraguay, au sein d’une région particulièrement hostile. En causant la mort du quart des combattants engagés, elle reste une des guerres les plus meurtrières de tous les temps…
Et le pétrole dans tout ça ? :
Par une dernière ironie du sort, la richesse pétrolière qui avait enflammé l’imagination des agitateurs d’avant-guerre s’est avérée être un mirage économique. Il n’y avait pas de pétrole dans le Gran Chaco. Les spéculateurs se sont trompés et ont quité le Chaco en laissant derrière eux les vaches, les quebrachos et la mort. »

Hélas, il s’agissait de gaz !

 

 

 

 

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