La part de responsabilité des activités humaines sur le dérèglement climatique -dont l’extraction et la consommation d’hydrocarbures- si elle est difficile à quantifier, est maintenant reconnue par la communauté scientifique internationale. L’actuelle vague de chaleur en Europe occidentale et septentrionale, n’est que le dernier avatar d’une série d’évènements météorologiques parfois tragiques auxquels nous faisons difficilement face…..
A jour le 30 juillet 2018, voir Plus revue de presse
Pourquoi alors continuer à chercher de nouvelles ressources fossiles ?
Il est impérieux de réduire nos consommations, de modifier nos modes de vie énergivores.
Le 24 juillet dernier, Actu-Envir publiait Canicule, incendies, inondations, froid… la planète affronte des situations climatiques extrêmes – Fanny Rousset. Article passant en revue des « situations climatiques extrêmes » à travers le Monde. La prudence est de mise ; « si le lien avec les changements climatiques n’est pas évident à prouver, l’augmentation de la récurrence de ce type d’aléas climatiques est dans tous les esprits » mais le verdict de Météo France est définitif « le contrôle des émissions de gaz à effet de serre sera déterminant pour leur stabilisation dans la seconde moitié du siècle« .
Au-delà de ce constat, la place de la recherche, l’exploitation, le raffinage, la distribution et la consommation d’hydrocarbures ; charbon, pétrole et gaz « naturel » parmi ces causes anthropiques est admise au point qu’il est maintenant enjoint depuis des années de « (ne pas exploiter) un tiers des réserves de pétrole, la moitié de celles de gaz et plus de 80 % de celles de charbon« .
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.Pinning extreme weather on climate change is now routine and reliable science – Nature(.com), éditorial, 30 juillet 2018
Research has finally generated the tools to attribute heatwaves and downpours to global warming.
« …Policymakers, risk managers and courts will have a new decision-making tool on hand for issues related to climate change — to help plan infrastructure and, ultimately, assess liability… »
Les législateurs, les gestionnaires de risques et les tribunaux disposent à présent d’un nouvel outil d’aide à la décision relatives aux questions liées au changement climatique et ce pour les aider à planifier les infrastructures et, finalement, évaluer leurs responsabilités.
.Interview – François-Marie Bréon : «La lutte pour le climat est contraire aux libertés individuelles» – Aurore Coulaud, Liberation, 29 juillet 2018
Pour le climatologue François-Marie Bréon, atténuer le réchauffement impose des choix drastiques, coûteux et impopulaires.
Commentaire GV30 :
Vivre en société entrave la liberté individuelle mais pour le bien de tous.
Si FM Bréon tends à pointer l’impérieuse nécessité -compte tenu de l’urgence climatique- de mesures autoritaires s’opposant à la perpétuation du consumérisme irraisonné socle de tous nos maux, alors il ne peux qu’être soutenu. Hélas, la feuille de route de la transition énergétique passe, sous le poids exponentiel de la dégradation de l’environnement par une ligne de crête particulièrement délicate. Obtenir rapidement des résultats afin de préserver sur le long terme une planète la plus « viable » possible pour le plus grand nombre va immanquablement écorner ce que nombre d’entre nous considèrent comme des acquis.
.Une étude confirme le lien entre le réchauffement climatique et la vague de chaleur actuelle – Aude Massiot, Liberation, 27 juillet 2018
« …En ce qui concerne la vague de chaleur que connaît la Scandinavie depuis deux mois, les scientifiques du World Weather Attribution estiment que le changement climatique d’origine humaine augmente les probabilités de tels extrêmes dans la région, sans pouvoir établir à quel point… »
.Changement climatique : causes, effets et enjeux – Ministère de l’ « environnement » décembre 2016
…l’augmentation de l’effet de serre depuis la révolution industrielle du XIXe siècle est induite par les émissions d’autres gaz à effet de serre provoquées par notre activité :
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Le méthane (CH4)… les exploitations pétrolières et gazières constituent les principales sources de méthane induites par les activités humaines. La durée de vie du méthane dans l’atmosphère est de l’ordre de 12 ans.
.L’impact des activités humaines sur le climat – Météo France
Dans l’état actuel des connaissances, la conclusion est simple : il est extrêmement probable* que plus de la moitié de l’augmentation observée de la température moyenne à la surface du globe entre 1951 et 2010 est due à l’augmentation anthropique des concentrations de gaz à effet de serre et à d’autres forçages anthropiques conjugués.
.L’action de l’homme, au cœur du réchauffement climatique – Équiterre
…les activités humaines, en particulier le mode de vie occidental, provoquent aujourd’hui un réchauffement climatique d’une ampleur et d’une vitesse sans précédent…
L’activité humaine… a (une) influence directe sur le dioxyde de carbone (CO2) qui compte actuellement pour au moins les 2/3 de l’effet de serre renforcé, le méthane (CH4), moins présent, mais contribuant plus au réchauffement par unité, pour 20 %, l’oxyde nitreux (N2O) pour 5 % et les halocarbures (CFC, HFC, etc.) pour 2 %…
La principale activité humaine responsable des changements climatiques est la combustion, notamment des énergies fossiles : pétrole, charbon et gaz…
.Le changement climatique dû aux activités humaines – Michel Petit, PIR 15 octobre 2010
Aussi sur le site de l’Académie des sciences.
…d’ici un petit nombre de siècles, tous les combustibles fossiles auront été épuisés et ne pourront plus nous alimenter en énergie à faible coût. Il nous faudra bien alors apprendre à nous en passer dans un contexte de tension. Le faire dès aujourd’hui progressivement permettra d’éviter une crise de l’énergie et d’éviter à l’humanité tous les inconvénients d’un bouleversement brutal, en quelques décennies, du climat qui a permis son développement.
.Les causes du changement climatique – Commission européenne
Les activités humaines telles que l’utilisation de combustibles fossiles, l’exploitation des forêts tropicales et l’élevage du bétail exercent une influence croissante sur le climat et la température de la terre.