Les écosystèmes terrestres ont été et sont en train d’être profondément modifiés par le dérèglement climatique

Forêts, déserts, paysages et écosystèmes vitaux de la Terre risquent de subir une « transformation majeure » au cours du prochain siècle du fait du changement climatique, ont prévenu des scientifiques.
Certains changements sont déjà enclenchés dans le sud-ouest des États-Unis, où des incendies de grande envergure détruisent de vastes superficies de forêts.
Dans les 100 à 150 prochaines années, ces changements vont probablement s’étendre aux savanes et aux déserts, bouleversant les écosystèmes et menaçant la faune et la flore. En particulier en Europe et aux États-Unis, selon les travaux publiés aujourd’hui dans la revue Science.

Dans «Past and future global transformation of terrestrial ecosystems under climate change» un collectif de scientifiques alerte à nouveau sur les effets du dérèglement climatique impactant la biosphère et par contre coup l’Humanité.

L’étude est présentée par l’AFP qui met en avant les conclusions des scientifiques ; «si les émissions de gaz à effet de serre sont plafonnées aux objectifs fixés par l’Accord de Paris de 2015, « la probabilité d’une modification à grande échelle de la végétation est inférieure à 45%« . Mais si rien n’est fait, cette probabilité est « supérieure à 60%« .»

 

Alors ?

Ou !

La biologie de la fin du vingtième siècle a profondément transformé notre regard sur la vie. Elle nous a révélé qu’une capacité ancestrale à s’autodétruire, à se déconstruire, ancrée au cour du vivant, a paradoxalement pu permettre à la vie d’accomplir son extraordinaire voyage à travers le temps, et de donner naissance, selon les mots de Charles Darwin, à l’infinie diversité des « formes les plus belles et les plus merveilleuses.»

 

Le vivant
J.C. Ameisen (Auteur)
De Vive Voix (Éditeur) 18 février 2006

 

La lutte dans la lutte doit toujours se reproduire avec des succès différents ; cependant, dans le cours des siècles, les forces se balancent si exactement, que la face de la nature reste uniforme pendant d’immenses périodes, bien qu’assurément la cause la plus insignifiante suffise pour assurer la victoire à tel ou tel être organisé. Néanmoins, notre ignorance est si profonde et notre vanité si grande, que nous nous étonnons quand nous apprenons l’extinction d’un être organisé ; comme nous ne comprenons pas la cause de cette extinction, nous ne savons qu’invoquer des cataclysmes, qui viennent désoler le monde, et inventer des lois sur la durée des formes vivantes !

L’Origine des espèces, Charles Darwin, 1850

 

Est-ce une raison pour… laisser faire, alors que nous connaissons aujourd’hui les causes anthropiques conduisant à ces cataclysmes qui désolent le monde ?

Mon grand-père me disait souvent de tout faire pour rendre un objet emprunté en meilleur état que lors du prêt…

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