L’impact de notre consommation sur l’environnement vient de faire l’objet d’une vaste étude par l’Ademe. Pourquoi produire toujours plus d’énergie ? Pour produire encore plus de produits… inutiles !
Le site Nous voulons des Coquelicots
Appel à la résistance pour l’interdiction de tous les pesticides.
Signez, svp, l’Appel des 100 et plus…
Le livre Nicolino & Veilleurette, ed. LLL
Vidéo Delphine Batho à la tribune de l’AN
Dans The Conversation, Pierre Gallo* bouscule les idées reçues et démontre que quelles que soient l’évolution -cyclique- de la mode et des tendances urbaines, le résultat demeure le même ; l’acte d’achat quel qu’il soit implique en amont, en lui-même et en aval, de toujours plus considérables besoins énergétiques ; pour la R&D, la production, le transport, la distribution, l’élimination et… la sortie du marché, ie la destruction de stocks d’invendus afin de maintenir le niveau des ventes.
Déplacé ? Outrancier ? Obscène ? Les trois à la fois !
* Chef du service « Consommation et prévention » de l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (Ademe).
Pourquoi imposer de nouvelles capacités de production de k/M/G/Wh issues de « renouvelables » en remplacement de tranches fossiles et bientôt ( ?) de fission nucléaire, détruisant ainsi des équilibres naturels indispensables au bien être des êtres vivants, alors qu’il conviendrait de questionner rationnellement ces « besoins ».
Avons-nous atteint et dépassé des « masses critiques », des « points de non retour » géopolitiques ? L’indispensable et aujourd’hui plus qu’urgente… décroissance menacerait-elle trop la souveraineté des États-nations qui s’engageraient dans cette voie de façon trop unilatérale ? Que faire pour engager la réelle transition énergétique qui respecterait surtout la biosphère ?
Hélas, tant que l’économie de marché -le capitalisme libéral- dominera le Monde des humains, il n’y aura point de salut, car pour décroitre il convient d’être honnête et de partager.
Et si le physicien Aurélien Barrau avait raison ?