La centrale au charbon de Drax, Selby, Yorkshire nord, GB © Getty images
La plus grande centrale au charbon d’Europe de l’ouest poursuit sa conversion vers la biomasse.
Nous espérons que l’approvisionnement de l’unité en voie de transformation et des autres à venir, ne se fera pas au détriment des forêts britanniques ou autres, sans schémas de gestion à long terme de ces espaces forestiers à l’importance capitale pour la fixation du carbone.
Dans sa décision (2017/1494) du 19 décembre 2016, JOUE du 23 août 2017, la Commission européenne n’objecte pas à l’aide d’État en faveur d’un contrat d’investissement pour la conversion à la biomasse de la première unité de la centrale électrique de Drax SA.38760 (2016/C) que le Royaume-Uni envisage de mettre à exécution.
Drax a été construite en deux phases entre mi-70′ et mi-80′ au tournant de l’économie du charbon en Grande-Bretagne dont la fin a été précipitée par Margaret Thatcher afin de permettre la mobilisation des capitaux des houillères à la City de Londres, laissant brutalement des dizaines de milliers de gueules noires sur le carreau…
Cette centrale au charbon a produit selon les périodes, entre 5 et 10 % de l’électricité anglaise mais aussi des pollutions considérables.
Depuis 2010 une des unités fonctionne en cogénération avec du bois et des résidus agricoles.
Rien n’est simple, sortir de schémas polluants requiert du temps et de l’espace afin de prendre en compte les vies impactés par ces changements. L’obligation de résultats du temps politique vers d’éventuelles reconductions aux responsabilités est incompatible avec ces exigences pourtant fondamentales.