Faible impact environnemental… Terre de liens !

Carte des fermes mai 2015 © Terre de liens

«L’empreinte environnementale des fermes Terre de liens est faible du fait d’une absence de consommation d’intrants de synthèse, souligne une étude. Ces fermes contribuent à la préservation de la biodiversité et de la qualité de l’eau.»

Lire la suite sur Terre de liens, des fermes aux faibles impacts environnementaux, Rachida Boughriet, Actu Environnement, 23 août 2017.

Alors que l’artificialisation des espaces agricoles progresse beaucoup trop et trop vite, que l’accès à des terres de qualité devient très problématique pour de jeunes agriculteurs, les Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (SAFER) peinant parfois à faire leur travail de façon optimum par défaut de volonté politique, Terre de liens est une des initiatives remarquables dont l’efficacité vient d’être soulignée par l’étude Transition écologique agricole : l’exemple de Terre de liens, du Commissariat général au développement durable (CGDD) de juin 2017, développée par Rachida Boughriet.

La présentation de l’étude sur la page du site ministériel :

«Le ministère s’est penché sur les actions du mouvement Terre de liens qui accompagnent l’installation d’agriculteurs dans des espaces agricoles soumis à une forte pression foncière. Le mouvement recourt à des baux ruraux environnementaux sur l’ensemble des fermes accompagnées. Les projets agricoles s’orientent également vers l’agriculture biologique et les circuits alimentaires de proximité.

Cette publication vise à évaluer l’impact des fermes Terre de liens en matière de durabilité. 27 fermes Terre de liens ont font l’objet d’un diagnostic agro-environnemental. Différents indicateurs sont mobilisés pour mesurer les performances environnementales. Les résultats des diagnostics agroenvironnementaux montrent que les fermes Terre de liens déploient des pratiques agroécologiques. Celles-ci développent une grande diversité de productions et préservent une part importante d’infrastructures agroécologiques sur leurs parcelles. Elles affichent de bons résultats en matière de consommation d’énergie et d’économie d’intrants. Elles exercent une faible pression sur le milieu naturel et contribuent à la préservation de la biodiversité sauvage et domestique. Deux études de cas complètent l’analyse et permettent de mesurer la plus-value sociale et économique des fermes pour leur environnement local.»

No comment !

 

Extrait du site national ; «Terre de Liens est né en 2003 de la convergence de plusieurs mouvements liant l’éducation populaire, l’agriculture biologique et biodynamique, la finance éthique, l’économie solidaire et le développement rural.

Pour permettre à des citoyens et des paysans de se mobiliser et d’agir sur le terrain, le mouvement a inventé de nouveaux outils de travail capables d’enrayer la disparition des terres et de faciliter l’accès au foncier agricole pour de nouvelles installations paysannes. Ces outils sont à la portée de tous, de sorte que chacun puisse s’impliquer de façon effective dans l’avenir de nos fermes et de notre agriculture.»

En Languedoc-Roussillon maintenant Occitanie… le mouvement est dynamique avec 12 fermes à ce jour et une treizième en route ; Villelongue dels Monts :  collecte en cours !
Dans le Gard trois fermes existent ;
- La Grange des prés, déjà célèbre pour son impact auprès des écoliers barjacois ;
- Les terres de Cardet ;
- La ferme d’Auzillargues.

La Grange des prés située sur la commune de Barjac, a un lien particulier avec la lutte contre le gaz de schiste et le permis du «Bassin d’Alès» de Mouvoil, voir la présentation du film de Jean-Paul Jaud ci-après.
Revue de presse :
De très bioslocaterres, par Lise Barneaud, Libération, 7 septembre 2010
Que devient la grange des prés ? par barjacautrementorgfr le 3 octobre 2011
Barjac La grange des Prés ouvre ses portes au public ce samedi, par Stéphanie Marin, Objectif Gard, 23 novembre 2012
Mais aussi ; Agriculture dans le Gard : bilan mitigé à la Grange des Prés, Edith Le Franc, Midi-Libre, 28 février 2017 !

Nos enfants nous accuseront, Jean-Paul Jaud, 2006

«Chaque année en Europe 100 000 enfants meurent de maladies causées par l’environnement. 70% des cancers sont liés à l’environnement dont 30% à la pollution et 40% à l’alimentation. Chaque année en France on constate une augmentation de 1,1% des cancers chez les enfants. En France, l’incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans chez l’homme.
Dans un petit village français au pied des Cévennes, le maire a décidé de faire face et de réagir en faisant passer la cantine scolaire en Bio. Ici comme ailleurs la population est confrontée aux angoisses contre la pollution industrielle, aux dangers de la pollution agro-chimique, Ici commence un combat contre une logique qui pourrait devenir irréversible, un combat pour que demain nos enfants ne nous accusent pas.
Jean-Paul Jaud, 2006.»

 

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