Procédure juridique relative au permis Claracq

Initiée en 2015 par un référé au Tribunal administratif de Pau contre la décision implicite de rejet des demandes de prolongation en troisième période, la procédure relative au permis « Claracq » a été frappée d’appels devant la Cour administrative de Bordeaux et fait l’objet de pourvois actuellement instruits par la section du contentieux du Conseil d’État. Claracq est un bon exemple de « droits acquis » souvent évoqués par le ministre Hulot et surtout de l’ « autorité de chose jugée ».


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A jour le 22 juin 2018. Voir notre page complète ainsi que le communiqué du 13 juin 2018 de collectifs, aussi le synoptique P_Claracq_synoptique_20180620

« L’autorité de chose jugée est la force juridique attachée à une décision juridictionnelle réputée conforme au droit. Cette autorité qui s’applique tant au dispositif de la décision qu’à ses motifs, est plus ou moins importante. » cf Dalloz.

Dans le cas de Claracq la procédure toujours à l’instruction, est présentée ci-après. A ce jour, les seuls effets de ses différentes étapes sont les décisions prolongeant ce permis ; l’arrêté du 15 mars 2017, journal officiel (JO) du 19 mars pour trois ans sans perte de surface annulé par la décision de la CAA33 n°16BX03192 du 6 février 2018 et l’arrêté du 17 avril 2018, journal officiel (JO) du 20 avril (pour 5 ans avec surface réduite à 317 km2) jusqu’au 3 novembre 2019 pris en lieu et place du précédent.

Origine du contentieux : Demandes de 2ème prolongation EX 3 ans et « normale » 5 ans le 28 juin 2014. Décisions implicites de rejet formées le 1er octobre 2015.

Recours gracieux : oui

Recours contentieux : Contre les décisions implicites de rejet et cherchant à liquider l’astreinte prononcée, au 22 juin 2018 aucune décision définitive relative à ces dernières n’a été prise à ce jour.

Référé contre les décisions implicites de rejet le 1er décembre 2015 enregistré sous le n°1502489 par le Tribunal administratif de Pau (TA64), qui conduira à la décision du 21 décembre 2015
P_Claracq_5Prolong2_TA64-1502489r_20151221

Procédure au fond, le 30 novembre 2015 enregistrée sous le n° 1502495 au TA64 qui conduira à la décision du 7 juillet 2016 P_Claracq_5Prolong2_TA64-1502495_20160707
qui sera annulée par la décision 16BX03192 du 6 février 2018 de la CAA de Bordeaux
P_Claracq_5Prolong2_CAA16BX03192_20180206
Investaq s’est pourvu devant le Conseil d’État (CE), la procédure a été enregistrée sous le n°419618 le 6 avr 2018 et est actuellement instruite.

Et :

Référé demandant la liquidation de l’astreinte prononcée le 21 décembre 2015, enregistrée le 1er juillet 2016 sous le n°1601270 par le TA64  P_Claracq_5Prolong2_TA64-1601270r_20160901
annulée par la décision définitive n°403569 du CE du 24 mai 2017
P_Claracq_5Prolong2_CE403569_20170524

Procédure au fond, le 16 octobre 2016 enregistrée sous le n° 1601988 au TA64 qui conduira à la décision du 7 février 2017,
P_Claracq_5Prolong2_TA64-1601988_20170207
confirmée par la 17BX01169 du 6 février 2018 de la Cour Administrative d’Appel (CAA) de Bordeaux (Bx)
P_Claracq_5Prolong2_CAA17BX01169_20180206
Voir Permis de Claracq : l’État doit verser 342. 000€ d’indemnités, Sophie Tétrel, Bulletin de l’industrie pétrolière 14 avril 2017, republié dans Curiouser & Curiouser.
Cette information n’est pas définitive, en effet ; le ministère de la Transition écologique et solidaire s’est pourvu devant le CE, la procédure a été enregistrée sous le n°419692 le 9 avril 2018 et est actuellement instruite.

 

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