Casting session au Château épisode 2, le Roi dit « nous voulons »


En mettant en scène médiatiquement les concertations pour composer un Gouvernement autour de l’annonce fracassante mardi dernier de la démission de N. Hulot, l’Élysée céderait-il à un penchant présidentiel pour le 6ème art et notamment la scène classique ?

Après Casting session au Château : à la recherche du nouvel alibi vert, nous voilà dans le feuilletonnage…

L’urgence de la situation environnementale et écologique répétitivement présentée depuis des (dizaines ?) années par différents canaux scientifiques ainsi que durement ressentie par de nombreux peuples et populations à travers le Monde, ne méritait-elle pas mieux que le jeu médiatico-politicien relayé par les zéros sociaux et les instruments de communication du 4ème pouvoir dans lequel nous baignons depuis quelques jours ?

Après la tribune de quatre proches du ministre démissionnaire dans le JDD ce matin, voilà les explications de texte d’un cacique de la mouvance écolo-verte en début de soirée. L’orchestration et la mise en image de la préparation de l’opinion vers une annonce en amont du prochain Conseil des ministres est… grossière.

Quand les impératifs électoraux et parlementaires du temps politique de notre système de gouvernance s’accommoderont-ils de la prise en compte maintenant incontournable des mesures à prendre -sans plus tarder- pour limiter les effets anthropiques du dérèglement climatique ? Mais aussi des choix court-termistes pris ces dernières décennies dans les domaines d’attributions d’un ministre de l’environnement, de l’énergie, de l’équipement, du logement, des transports… Le changement cela doit vraiment être maintenant !

Jouer et diriger devant les écrans connectés ce détestable mélodrame des entretiens destinés à nommer un ministre, est-ce digne d’une présidence moderne et d’un chef de gouvernement ?

Si rien ne change, si la tribune du JDD qui n’est que la resucée de l’expertise citoyenne, au-delà de celle des scientifiques, n’est pas comprise vers la modification des orientations de l’actuelle gouvernance du Pays, quel est alors l’intérêt de la recherche d’une «prise» dans les rangs de telle ou telle sensibilité politique, alors que tout un chacun sait bien que jusqu’à présent, les marges de manœuvre sont limitées ?

Alors qui mieux qu’un énarque technicien maitrisant le sujet, l’organisation du ministère et ses personnels pour poursuivre les dossiers ouverts par N. Hulot et ceux à venir ? À la rigueur un politique neuf, ayant exercé des mandats locaux et plus rompu à la mécanique des arbitrages ? S’aventurer à nouveau à mettre en avant une «personnalité» qui sera inévitablement bridée par les arbitrages, ne trompera pas grand monde, pas longtemps !

 

Sur nos dossiers liés aux titres miniers d’hydrocarbures (TMH) et surtout à leurs activités invasives ainsi que de production, réformer sans plus attendre d’avantage le code minier en rendant à l’État un réel pouvoir décisionnaire juridiquement solide face aux pétitionnaires s’impose urgemment ! Point n’est besoin pour cela d’être une figure médiatique, il convient juste d’être soutenu par le couple exécutif. Tenir l’esprit de la loi « Hydrocarbures… » c’est être dans les coulisses fort avec les forts, c’est aussi démontrer à l’opinion qu’au-delà des planches, le Roi en a dans le froc.

Du concret au-delà du bla bla :

M. Macron qu’attendez-vous pour publier toutes les décisions relatives aux TMH, y compris les rejets et transmettre à l’expertise citoyenne les in extenso ?

Pour le reste nous renouvelons notre ouverture à un dialogue constructif.

 

Revue de presse

 

.AFP 02 septembre 2018 – 21:47

.AFP 02 septembre 2018 – 14:13

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