
CONTRE DANY À L’HÔTEL DE ROQUELAURE !!!
L’Élysée fait actuellement fuiter des ballons d’essais en vue du remplacement d’Hulot. Et le «porte-parole» de l’ex eurodéputé reconverti dans le documentaire : «Sur la route avec Sócrates 2014», «La Traversée 2018», de laisser la porte ouverte !
Oohhh Romain et Daniel ; faut arrêter les produits. #FoutageDeGueule !!!
Patrimoine : Stéphane Bern quittera sa mission s’il n’est qu’un « cache-misère » – AFP 31 août 2018 21:57
À toutes celles et ceux qui pourraient être séduits par le maroquain de Roquelaure et la mise en œuvre de la politique du «en même temps», présentée au printemps 2017 comme novatrice et réaliste, nous rappelons que lorsqu’il était secrétaire général adjoint du Château, l’actuel Président de la République, avait «stimulé» activement les ministres qui se sont succédé aux responsabilités des matières minérales énergétiques afin qu’ils apurent le stock de demandes relatif aux titres miniers d’hydrocarbures en signant les arrêtés. Voir l’encadré ci-dessous et pour le destin de N. Bricq, D. Batho et P. Martin, ici. Formulation reprenant le point 20 de l’avis du Conseil d’État sur le projet de loi (PJL) « Hydrocarbures ». Avis bien orienté par des contributions extérieures, voir ici et là.
S’il a par la suite, affiché des positions claires lors de la présentation du 30ème rapport «Cyclope» le 24 mai 2016 (contre la FHC en France mais pour le gaz de couche en Lorraine !), puis devant les caméras de panda live le 9 février 2017 au micro de Pascal Canfin, il a à l’automne 2017 imposé à Nicolas Hulot, lors des débats parlementaires du PJL, des amendements assouplissant suffisamment le texte au profit des principaux titulaires et concessionnaires de ces TMH pour que ces dispositions préservent les intérêts de cette large poignée de sociétés. Par contre à ce jour, aucune avancée sur la refonte du code minier n’est intervenue alors qu’elle avait été annoncée par Hulot lors de la présentation du Plan Climat.
Certaines dispositions de ce texte voulues pour renforcer l’exploration et donc éventuellement permettre d’améliorer la souveraineté (énergétique française en hydrocarbures) ne sont aujourd’hui plus en adéquation avec les avancées sociétales et surtout les besoins de l’État. Un titulaire de permis qui ne tient pas son programme de travaux et donc son engagement financier ne devrait plus voir ses demandes de prolongation validées ! Hélas…
Sur cet aspect nos voisins britanniques, dont l’approvisionnement en hydrocarbures indigènes est largement supérieur au notre, ont précisé la clause Drill or Drop* dans leur législation sur l’exploration pétrogazière de 1988 ; Petroleum act 1988, détaillé par Reuters (en anglais).
* Si le ou les puits d’exploration prévus dans le document d’octroi du titre ; licence, n’est pas foré dans le délai imparti, sauf décision ministérielle exceptionnelle, le titre est annulé !
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